S'il vient, qu'il vienne !


La nacelle se heurte, le vent la jette à la berge, lourde chargée en vrac de l'ombre-chevalier, des civelles insai- sissables, lottes, meuniers, grémilles – la verte des graviers. Il enjambe le bord, arrime et se tient droit. Longue en fut la préfixion mais la joie plus grande

Aujourd'hui, à qui donc le dois-je ? que je l'entends. Voici des accents neufs, une allée large avec de meilleurs pavements. Tant mieux car le soir tombe alors je me dé- pêche, tant mieux si je suis seul. L'horloge sonnera, fré- quente sur la page, rentrons la cargaison

Paul Klee
Sindbad, der Seefahrer
(1923)

Grand Cahier.233.Cahier bleu-vert.002.Passages.10

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte