La varenne


Mon ami, traversons cette jachère, elle est depuis son abandon, couverte l’an dernier d’une herbe plate

Nous irons jusqu'à la bouche d'eau des feuillages. Légère est la pente à cet endroit

Allons-y. Racontez vos histoires, dites-nous les horreurs du passé. Prenez le temps qu’il faut,
nous l’avons

Je ne sais pas si vos brochets seront tout à l'heure aussi mordants que vos explications, mais je suis prêt

à vous croire. Laissez votre verve s'épancher, naturel-lement je me tiens coi

Je me réserverai par la suite (on ne peut rêver mieux) un nid de hautes herbes et d'insectes
à ce coude ensoleillé de la rivière

Jacques d’Arthois
Paysage boisé avec rivière
(~1665 - 1670)

Grand Cahier.206.Cahier bleu-vert.017.Retrouvailles.07

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte