Ce soir est un soir comme beaucoup d'autres soirs
Quelques voix incertaines, surgies de vieux livres
ne changent rien à l'affaire, l'étude me fatigue
La pluie s’est mise à tomber.
Sous le puits de la lucarne je m'endors, il pleut.
La vitre est un clavecin qui pleure
Une violente rafale survient qui m'emporte,
une saute de vent, un grain.
Je vais où vont les rails qui vont dessous la mer
J'attends le jour, il viendra
quand l'aube du poème moi-même dansera
sur l'extrême jetée où se rassemblent les dauphins
Quelques voix incertaines, surgies de vieux livres
ne changent rien à l'affaire, l'étude me fatigue
La pluie s’est mise à tomber.
Sous le puits de la lucarne je m'endors, il pleut.
La vitre est un clavecin qui pleure
Une violente rafale survient qui m'emporte,
une saute de vent, un grain.
Je vais où vont les rails qui vont dessous la mer
J'attends le jour, il viendra
quand l'aube du poème moi-même dansera
sur l'extrême jetée où se rassemblent les dauphins
Louis Schanker Abstract 3 (1944) |
Grand Cahier.065.Cahier bleu-vert.001.Ébauches.13