Ces nippes...


Ces nippes qui nous allaient si bien, à l'envi de vos bou- tiques percluses aux modes anciennes desséchées, ont pris, elles aussi, l'odeur et le cati des jours frottés à trop de douleurs. Aussi qu'on les jette ! Après tout, il y aura toujours un vent dehors pour forcer la porte, et c'est cela qui nous soucie. Qu'importe la peau ! Les yeux, nos yeux nous pi- quent. C'est la poussière sans remède ou presque. On bor- dera pour voir la route avec le blanc des peupliers

Zina Katz
Familia (2016)

Grand Cahier.234.Cahier-bleu-vert.004.Scories.02

Articles les plus consultés


à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte