Les simples abords


Cette direction l'autre comme on s'y conduit vers le champ près de l’eau,
deux ponts soit de fer ou bitumé se recroisent, une baraque les surplombe, et ceci sous le ciel rondi bleu d'un feuillage

C'est à prendre au plus court. La terre est étroite sur laquelle il faut marcher. Le pommier de pommes jaunes s'anime, une chair s'effraie et s'enfuit. On ne sait plus bien. On serait presque ébloui quand passent sur de minces barques les rameurs

Paul Klee
Betroffener Ort
(1922)

Grand Cahier.239.Cahier bleu-vert.013.Passages.11

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte