Le ciel se dégage


Va-t-il se débarrasser de son sac bleu d'ombres,
en un han un coup d'épaule,
notre charbonnier soleil ?
de son couteau déchirer les peaux de l'orage

Je laisse la fenêtre ouverte, rideau vole,
et toi le beau jour, lis
le carton du bal. Tes bras battent ta joie.
La terre est verte et d'eaux par toutes les collines, ronde de la chair des végétaux.
Comme un album de souvenirs au loin,
j'aime un village.
La place jaune se blottit sous les vieux ormes

Maria Elena Vieira da Silva
Sans titre (1951)

Grand Cahier.257.Cahier bleu-vert.002.Passages.17

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte