Une scolie


Une scolie s’envole depuis les dormants d’une porte busquée, indifférente à tout ce qui n’est pas de son occupation. Trouvera-t-elle le compost qui lui convient, les bois pourris où piquer le ver blanc ?

Le vent a médité le poids des heures et des jours sur l’étang. Les joncs commencent à l’envahir

Petit à petit, les souvenirs se sont effacés, va‑t‑on s’endormir ? L’épreuve est manquée, harassé d'avoir gravi la côte, vers Bois Jésus

Il en a fallu de l’audace pour franchir ainsi la route et le potager. Gagnée par la frayeur, une biche éperdue donne son dernier coup de sabot sur les rails

d'après Barend Van Orley
Belles chasses de Guise
(1488 - 1541)

Grand Cahier.575.Dispersions.003.Envols au jardin.04

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte