Mehndī


Elle a de l'ombre au coin des yeux, un mascara de pensées inattendues

Le henné de la fleur de ses mains la fait sourire

Elle a des jambes longues et blanches, lisses des seins frais pressés

Des courbes, à la folie des courbes aussi

Une nuque au duvet d'oisillons qui crie dans l'âme

Elle est fine à malices, vive lorsqu'elle dit les mots choisis qui lui viennent

Et qui l'emportent. Tout en elle est femme Vérité, ce qu’elle vaut, ce qu’elle sait

Aussi tient-elle ici – haute la tête

Fleur de cachemire
pour mehndī au henné

Grand Cahier.132.Dispersions.007.Instantanés.10

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte