Je bois forte, une eau jaunie le jour, c’est elle qui m’en-chante et je l'appelle, arbre aux cigales. Murmure solaire, semis de mots, bouilloire du bleu
Sous les ra et fla de la lumière, les idées sont prises de vertige, la pensée tournoie et se défixe
Écorce noire des pins, oliviers calcinés, que vont-elles chanter les scies de l'invisible ?
Dans l'air exténué de soif où se fanent les fleurs, elles boivent le suc, les sirops mûris de soleil
Cigale Lyristes plebejus |
Grand Cahier.227.Dispersions.002.Vulnéraires.08