À la cave inépuisable


Je bois forte, une eau jaunie le jour, c’est elle qui m’en-chante et je l'appelle, arbre aux cigales. Murmure solaire, semis de mots, bouilloire du bleu

Sous les ra et fla de la lumière, les idées sont prises de vertige, la pensée tournoie et se défixe

Écorce noire des pins, oliviers calcinés, que vont-elles chanter les scies de l'invisible ?

Dans l'air exténué de soif où se fanent les fleurs, elles boivent le suc, les sirops mûris de soleil

Cigale
Lyristes plebejus

Grand Cahier.227.Dispersions.002.Vulnéraires.08

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte