Pyrrhon d'Élis


Pyrrhon, l'ami des Indes, comme il fait la toilette à son cochon de lait, chante au retour ce refrain d'Homère : « La masse des feuilles vaut la lignée des hommes »

Au fil des saisons d’en rajouter

Ce sont des guêpes, ce sont des mouches, Homère, des oiseaux piaillant aux frondes ensoleillées des bois

L'automne venant, la flamme faiblit, le désir s'évapore, tombe une cendre. Alors les hommes se dépouillent, ils se soumettent au vent qui les emporte

Quand l'hiver blanchit les routes, ils pourrissent, ils s'enfouissent dans la terre

Une embellie de printemps les suscite parfois, les recolore. Et pour un instant, pour un instant seulement, ils brillent dans la lumière

L'égalité d'humeur du philosophe Pyrrhon dans l'orage
Petrarca Meister
(1485-1560)

Grand Cahier.400.Dispersions.004.Minutes et figures.02

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte