Elle est vivante ici la retombée
sur le seuil de cette porte, le soir venant
Il n'y a plus de refuge que le silence
il n'y a plus de lieu que dans l'oubli
Comme un tapis venu de Tabriz et signé
dans le kilim, noué au centre de la soie
sur le seuil de cette porte, le soir venant
Il n'y a plus de refuge que le silence
il n'y a plus de lieu que dans l'oubli
Comme un tapis venu de Tabriz et signé
dans le kilim, noué au centre de la soie
Parties d’un médaillon à seize lobes des formes rondes contrastées de motifs géométriques
des arabesques florales
ornent
un fond bleu pâle S’ensuit
la rouge vigueur sans le velours des bords
Comme un bruissement de paroles
une pelletée de terre
une musique inattendue
Note absolument fortuite qui
déchire
qui détend la dernière
corde des jours
et qui nous jette dénué de sens
au dehors
ornent
un fond bleu pâle S’ensuit
la rouge vigueur sans le velours des bords
Comme un bruissement de paroles
une pelletée de terre
une musique inattendue
Note absolument fortuite qui
déchire
qui détend la dernière
corde des jours
et qui nous jette dénué de sens
au dehors
Tapis de Tabriz, Kirman (Iran) motif « Herati » XVIIe siècle |
Grand Cahier.249.Dispersions.024.Vulnéraires.08