Elle est vivante ici la retombée, sur le seuil de cette porte, le soir venant
Il n'y a plus de refuge que le silence, il n'y a plus de lieu que dans l'oubli
Comme un tapis venu de Tabriz et signé dans le kilim, noué au centre de la soie
Parties d’un médaillon à seize lobes, des formes rondes contrastées de motifs géométriques, des arabesques florales ornent un fond bleu pâle
S’ensuit la rouge vigueur sans le velours des bords
Comme un bruissement de paroles, une pelletée de terre, une musique inattendue
Note absolument fortuite qui déchire, qui détend la dernière corde des jours et qui nous jette dénué de sens au dehors
Tapis de Tabriz |
Grand Cahier.249.Dispersions.002.Vulnéraires.05