Sa langkozé


J’ai posé le pied depuis peu sur le bout d’une terre volcanique ensoleillée à la beauté couleur de cendres

Je me suis créolisé. Mi séy galman niabou ékri bann zistoir, bann kriké

Me fut donné le temps de vous connaître Messieurs Mesdames parlant français. Aussi, je sais mieux qui vous êtes aujourd’hui

Ce ne sont que petits mots, fré doucé (oui que des mots, dieu que des paroles !)

– et me tiens en cet endroit, fermement sans résister, moi, au dedans de ma langue

vous écoute sans rien craindre. Désireux de tout savoir, débridée tendue l’oreille – comment sonne la peau de vos tambours sans fé dantèl

Zap, Zapp, Zappa en créole avec harmonica

Hell-Bourg le Piton d'Anchaing
(La Réunion)

Grand Cahier.553.Dispersions.002.Vulnéraires.03

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte