Pathos


Entonner, les poumons sertis
dans les griffes d'un ciel
qui n'est plus que ceinture grise,
trop serrée courbant trop
la taille du territoire / faire
naître / éveiller malgré ce poids,
le chant pour une danse,
soit le poème ;

tel, nous voulons,
songeant méditant pour venir
aux approches / aimer
comme le soc d'une charrue
aime les lèvres du sillon,
la graine et les corbeaux
qui suivent,
immanquablement ;

tel, nous nous laisserons
jusqu'au tard,
jusqu'à la nuit de tout le jour
qui accompagne ta démarche
depuis l'inoubliable souffrance
qui te fit,
être

Grand Cahier.082.Cahier bleu-vert.013.Passages.09

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte