Portugal, tu n'as pas su garder tes richesses comme savent le faire les anglais qui tant manient le bâton à phy- nance, mais tu as bien d'autres beautés, casa do bom café
Ils vinrent à Praia da Rocha de Faro. Ils ont bu tes portos, fils aimés de Vénus, découvreurs des rotondités de la terre
Eanes franchissant l'infranchissable Bojador
Dias que la tempête emporta vers le rugissement des Sud, et au retour qui découvrit le passage. Il ouvrit la voie à
Gama ramenant de Calicut, girofles, muscades, le poivre ardent et la fleur séchée de Banda
« Não há certeza doutra, mas suspeita »
Cabral avec sa flottille de treize caravelles, et le bon millier de lisbonnins, ont-ils vraiment découvert le bois Brésil le jour de Santa Cruz ?
Magalhães malgré la traîtrise de son roi fera le grand tour, ou du moins en son nom Del Caño pilotant « La Victoire »
Portugal qui donna portulans, yeux, et corps et vérité, souviens toi des leçons du vieillard. Avait-il raison, avait-il tort ?
Si l'antique royaume se dépeuple un autre en son for viendra né des forêts exubérantes. Tel est le destin de feu de l'homme, estranha condicão !
Gens humana ruit per vetitum nefas
E vós, Tágides minhas, pois criado Tendes em mi um novo engenho ardente Luís de Camões (1572) |
Grand Cahier.323.Dispersions.022.Minutes et figures.12