Ce ne sont que des bouts de vie, oppressants
Des jours qui se meurent, brindilles envolées,
Et des nuits, et de tristes rappels d’erreurs
De mauvais chemins qu’on ne peut oublier
Je vais divagant sur les grèves de Loire
Où Ronsard, Rabelais, Descartes vécurent
Je vais sur les pas de Cingria, au bord
Des eaux. Je sais, fines dames des jardins
Trouver les grandes juliennes authentiques
J’en ai pris des clichés près d’une pelouse
Près d’une cage de fer en perroquet
On peut y voir les nombres trois, deux et un
Le rouge et la lettre A – philosophique –
Des bouquets taillés au calme des bassins
Des jours qui se meurent, brindilles envolées,
Et des nuits, et de tristes rappels d’erreurs
De mauvais chemins qu’on ne peut oublier
Je vais divagant sur les grèves de Loire
Où Ronsard, Rabelais, Descartes vécurent
Je vais sur les pas de Cingria, au bord
Des eaux. Je sais, fines dames des jardins
Trouver les grandes juliennes authentiques
J’en ai pris des clichés près d’une pelouse
Près d’une cage de fer en perroquet
On peut y voir les nombres trois, deux et un
Le rouge et la lettre A – philosophique –
Des bouquets taillés au calme des bassins
Guy Resse Collage (1955) |
Grand Cahier.574.Dispersions.025.Envols au jardin.04