Rideau bleu fatigué de lumières, délavé de ses intempéries, le réel submerge de ses couleurs les replis du tableau. Le cadre et la fenêtre ont disparu derrière le voile, la barre à l’horizon des faits, dans la clarté nue du paysage
Traces monochromes dans les blancs tout d’abord et les bleus puis le soir venu, tâchées de bruns, lanières flamboyantes. Il fallait que le navire et sa cargaison se délivre de sa gangue de glaise, que la matière se révèle, énigmatique pour signer enfin l’étendue de la toile
Formes rondes à la Rubens qui n’arrivent pas, figures sans visage, aborderez-vous aussi aux coteaux du réel, endormies dans les limbes
Daniel Caspar - expo. L'envol d'Icare (2012) Grand Arc Noir (1997) |
Grand Cahier.592.Dispersions.007.Instantanés.13