Il y a la fenêtre
ouverte de mes yeux et puis
une corde vibrante
à mon oreille
Il n’y a pas d’autres chemins
vers ce que j’aime
– pour monter ou descendre,
il n’est pas d’autre échelle –
Garde mémoire,
le temps s’approche il est vivant,
si les étoiles sont lointaines
et nous oublient
Le monde est coupé en deux
d’un côté les titans et de l’autre les dieux
la vie et les mortels se tiennent
depuis toujours dans l’entre-deux des rêves – à la lisière
de la mémoire et de l’oubli
sur une ligne acrobatique et fragile
ouverte de mes yeux et puis
une corde vibrante
à mon oreille
Il n’y a pas d’autres chemins
vers ce que j’aime
– pour monter ou descendre,
il n’est pas d’autre échelle –
Garde mémoire,
le temps s’approche il est vivant,
si les étoiles sont lointaines
et nous oublient
Le monde est coupé en deux
d’un côté les titans et de l’autre les dieux
la vie et les mortels se tiennent
depuis toujours dans l’entre-deux des rêves – à la lisière
de la mémoire et de l’oubli
sur une ligne acrobatique et fragile
Fernand Léger Les deux acrobates (1942) |
Grand Cahier.049.Intérieurs Extérieur Voix.Demeures 23