Ils vont s'asseoir sur les gradins…
S’ils sont venus s’asseoir près du grand cercle en retenant leur souffle, c’est pour y voir (ils ont payé) le coup de griffe Quand le sang coule !
Comme une aiguille plantée au centre, il a su garder la tête froide, il a su
conserver la maîtrise alors ils applaudissent…
S’ils applaudissent c’est qu’ils enragent. Et ils tournent avec rancœur autour des grilles
Et du dompteur De son fouet, en habit impeccable, au milieu de ses cages
il fait claquer en l’air tout le jeu de ses boucles Main-tenant que gradins et cages sont vides
Henri de Toulouse Lautrec croquis et dédicace à son ami Arsène Alexandre « en souvenir de ma captivité » daté du 11 avril 1899 |
Grand Cahier.189.Dispersions.023.Instantanés.03