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Fil d'or
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Il ressemble à l’oyat qui se plie sur la dune par temps sec, au chardon bleu mordant
Il n’aime pas les choses qui n’en font qu’à leur tête, il attend il espère un équilibre
Et c’est le moment qu’elle a choisie. Et elle s’approche et lui touche la joue. La fille est maigre, a le pied bot
Les moments véritables de cette journée seront consti- tués d’un trajet d’autobus, de quelques heures secrètes. Plus tard, ils seront pour le garçon aussi prégnant que l’Oudjat
Seront son œil
son amulette porte-bonheur
Pablo Picasso Figures au bord de la mer (1932) |
Grand Cahier.192.Dispersion.023.Instantanés.01
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L'esprit s'évade
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Les longs jardins murés
m'ont semblé capables de songes
m'ont semblé capables de songes
L'été s'est avancé très loin
dans la douceur de l'air
dans la douceur de l'air
De fruits se chargent l'espalier, mûrissent les poires les pêches, et là-haut se penchent les roses
Comment la nuit peut elle être aussi claire à ta fenêtre ?
Je ne t’ai pas choisie,
je te croirais plutôt venue et depuis
je te croirais plutôt venue et depuis
le mot « colère » s'est effacé, de la carrosserie des neiges de l'hiver, ta beauté accentuant le monde
Tous les chemins sont arrêtés, la haie a perdu ses ombres, et les vents s'apaisent
D'un vert plus profond est le pré
De la cage des mots s'envolent...
je veux réveiller l'endormie,
trouver au sens une échappée vers le dehors
je veux réveiller l'endormie,
trouver au sens une échappée vers le dehors
Une douleur s'éteint dans la salle ouverte
Grand Cahier.188.Dispersion.023.Instantanés.02
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Je vous reconnus...
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Je vous reconnus tel samedi de mars au matin enso- leillé qui s'annonçait puissant
Je vous attendais près d'une pierre
Votre venue du fond du cours, imperceptible, fut bientôt parmi les fleurs ordonnées
des jardins la seule occupation du jour
Qu'un tissu de ciel vous habille
Grand Cahier.216.Dispersion.023.Instantanés.03
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Progrès d'une forme
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Elle hésite à poser la touche
L'univers comme il va
n'est pas de son exemple
A chacun sa beauté
Le bruit, les tumultes du jour
brisent une vue
qu'elle disait transparente
Ce pourrait être
un visage effleuré sinon
qui se détourne
Ressortir cette douleur,
composer avec elle,
elle l'éprouve ; hésite
Mais les points de couleurs
finiront par aviver la toile et freiner
l'eau portante
comme un lit de gravier,
seront choisis avec lenteur
La campagne alentour
va se taire
De grands portraits
qu'elle signe et le soleil
occupent l'atelier
L'univers comme il va
n'est pas de son exemple
A chacun sa beauté
Le bruit, les tumultes du jour
brisent une vue
qu'elle disait transparente
Ce pourrait être
un visage effleuré sinon
qui se détourne
Ressortir cette douleur,
composer avec elle,
elle l'éprouve ; hésite
Mais les points de couleurs
finiront par aviver la toile et freiner
l'eau portante
comme un lit de gravier,
seront choisis avec lenteur
La campagne alentour
va se taire
De grands portraits
qu'elle signe et le soleil
occupent l'atelier
Grand Cahier.208.Dispersion.023.Instantanés.04
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Casal
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Ils se lisent l’un et l’autre et se traversent
Rien ne viendra les séparer, ni les orties inévitables – car peut-on se dire sans endroits sauvages, sans parties où il ne fallut abandonner – ni les souches d'amours
qui furent
vertes,
ni l'armoise vulgaire
vertes,
ni l'armoise vulgaire
Ils se regardent, ils se lisent, et ne se troublent point, ouverts et seuls. Ils ne prêtent
attention à rien d’autre qu’eux-mêmes
Ils s'assoient sur le banc que, plus tard,
la neige va couvrir
Grand Cahier.207.Dispersion.023.Instantanés.05
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Les plus belles fleurs...
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Les plus belles fleurs (et les plus éblouissantes) attei- gnent leur climax dans les endroits les plus extrêmes
Elles poussent en nombre
sous les rigueurs du mont Caucase
sous les rigueurs du mont Caucase
Au-dessous de l’escalier fume un samovar d'argent
Elle est serrée de taille, dans son casaquin de velours rouge. Tulipe, elle est à battre
On voit depuis la mezzanine, les miroirs de l'entrée qui s'enflamment. Le fauteuil a tourné sur son axe. Il n’en fallait pas plus pour que la pierre
saignât de toutes ses oreilles
La soirée fut courte, la nuit irrémédiable. Les phares n’éclairaient plus qu’un passage endormi
Il y eut un éclat de rire dans les tourbières. C'était sans compter que l'hiver les couvrirait de blanc, qu'une neige dorénavant atténuerait les sons
Grand Cahier.193.Dispersion.023.Instantanés.06
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Gerti
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Sur un fond vide posée de face, distincte élégamment de tout le décorum
rouge et argent, assise découpée absente,
les yeux fermés, la tête qui se tourne vers un songe,
les yeux fermés, la tête qui se tourne vers un songe,
main dans le manchon reprise, séparée du corps qui s'appuie à la taille et se disloque
Ou lignes élancées, planche nue dressée
au milieu du désir,
au milieu du désir,
svelte lavis d'ocre et stupéfiantes rougeurs, décharnée vulnérable comme un christ,
les bras croisés sur la poitrine
Quel éloignement du regard, quelle tristesse quand s'exhibe sur la chair l'armature du sexe !
Grand Cahier.435.Dispersion.023.Instantanés.07
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Les fauves
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Ils vont s'asseoir sur les gradins…
S’ils sont venus s’asseoir près du grand cercle en retenant leur souffle, c’est pour y voir (ils ont payé) le coup de griffe Quand le sang coule !
Comme une aiguille plantée au centre, il a su garder la tête froide, il a su
conserver la maîtrise alors ils applaudissent…
S’ils applaudissent c’est qu’ils enragent. Et ils tournent avec rancœur autour des grilles
Et du dompteur De son fouet, en habit impeccable, au milieu de ses cages
il fait claquer en l’air tout le jeu de ses boucles Main-tenant que gradins et cages sont vides
Grand Cahier.189.Dispersion.023.Instantanés.08
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Escalade
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Le vélo rouge déposé
contre une roche en bord de route j’observais, l’aspect schisteux pris par la pierraille j’observais ces quelques gravats du domérien qui ne m’inspiraient pas confiance
Oui, c’était rien qui vaille,
du out
du out
Dès les abords de la ravine, le sol déboula sous mes pieds – J'avançais péniblement (une chaleur de plomb ameutait le silence) je me brûlais les mains aux herbes desséchées,
je m'appuyais du pied
contre les maigres arbustes, m'
accrochais aux racines qui poussent, et qui s’enfoncent
dans les décombres
Je me hissais,
ne sachant comment faire,
contre les maigres arbustes, m'
accrochais aux racines qui poussent, et qui s’enfoncent
dans les décombres
Je me hissais,
ne sachant comment faire,
suivant les traces d’un chemin de chèvre, sec et nerveux, suffoquant jusque là‑haut, j’arrivais au bout d'un certain temps, tout le temps d'une grande fatigue, pour me trouver
Île dans l'âme, distante
une île découverte en l’air, seul devant cette vue à vous couper le souffle, les pensées refluant
debout sur la jetée d'un étroit plateau de pignade… noyé dans un lac bleu de solitude un ciel…
Grand Cahier.356.Dispersion.023.Instantanés.09
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Pique-nique
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Par un dimanche d'automne, calamiteux, un dimanche en famille à cravates, malgré une incertaine hydrographie et la tournure de la rose des vents, on se décide à partir
Le choix s'est porté vers le point le plus haut du bocage, ici ou là, à deux pas du relais hertzien, une place indécise
Une herbe sèche qui convient. Déballons que je mange. La nappe. Un œuf, deux, trois. Le pylône a grincé dans ses câbles
Bouffées de musique et voix de journalistes font la grand-roue avant de s'enfuir au détour des sapins. Il sem- blerait qu'un roi nègre se cache. Il siffle derrière un fourré de nuages
Le temps s’enforcit, tourne au mauvais temps. La chasse aux moustiques est ouverte, elle annonce la pluie. Vite, replions la nappe, jetons les miettes. Remontons en voiture et filons à la buvette
Grand Cahier.226.Dispersion.023.Instantanés.10
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De l'autre côté
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J’ai rarement le souvenir des jours passés
du temps et des lieux attachés à ces clichés
Les têtes, je les connais les têtes, y compris
la mienne. C’est étrange de les voir ainsi
dans les tons noirs et blancs. Caractère accentué
– une touche jaunie, une froissure ancienne
une impression –, la trace d’un chemin suivi
qui me revient, et me rappelle un autrefois
une chose inattendue mise auprès de moi
là déposée, ne m'appartenant plus en propre
S'agît-il de quelqu'un d'autre, d'une autre vie ?
Cela ne veut pas dire avoir oublier tout
des éternels soleils, dans les jeux de l’enfance
et soudain, les futurs arrêtés, entrevus
les instants absolus, nombreux mais décalés...
Ah ces photographies. Pas une qui soit mienne
Mais que sont-elles qui me touchent et qui m'effraient ?
du temps et des lieux attachés à ces clichés
Les têtes, je les connais les têtes, y compris
la mienne. C’est étrange de les voir ainsi
dans les tons noirs et blancs. Caractère accentué
– une touche jaunie, une froissure ancienne
une impression –, la trace d’un chemin suivi
qui me revient, et me rappelle un autrefois
une chose inattendue mise auprès de moi
là déposée, ne m'appartenant plus en propre
S'agît-il de quelqu'un d'autre, d'une autre vie ?
Cela ne veut pas dire avoir oublier tout
des éternels soleils, dans les jeux de l’enfance
et soudain, les futurs arrêtés, entrevus
les instants absolus, nombreux mais décalés...
Ah ces photographies. Pas une qui soit mienne
Mais que sont-elles qui me touchent et qui m'effraient ?
Grand Cahier.571.Dispersion.023.Instantanés.11
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L'automobile
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L'auto qui passe a mis son clignotant, l'auto qui tourne, l'auto qui suit les lacets vicinaux, rouages en campagne, l'auto s'y perdra
Sais-tu ce que tu veux girouette grinçante au gré du vent, coquelet, les nuages chanter ?
Le soir est un jardin déboussolé. Agua ardiente comme fruits brûlés, tel suc extrait d'un végétal, toute une phosphorescence de grumes, rondes chairs, les fleurs magiques des images répandent l'entêtant parfum parmi les plates-bandes ici variées qui s'échelonnent
Tournent les heures. Que mon bocage se complique ! la dix-huitième à l'appui de ma fenêtre s'endort dedans les haies profuses. Je veux monter sur la colline et me coucher long dans l'herbe dans l'extase des grands départs et la douceur voluptueuse des retours
L'auto glisse son aiguille, l'auto tisse sa rime au tissu de ma nuit, à mon poème à la minuit
Grand Cahier.293.Dispersion.023.Instantanés.12
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Inaction
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Crayonner le visage entrevu devant soi, se décaler un peu, chercher un meilleur angle, et s’il le faut tourner autour.
D’un coup de plume épousseter son paletot.
Un clic, un œil suffisent à nous débarrasser de tout l'ennui du monde
Si jamais l’idéal ne peut être rendu, le son même du cristal résonne au bout des doigts, quand l'éclat des couleurs finit par révéler l’objet
Dans le lointain voyez comme il est, le monde, voyez comme il vit contenu dans l’obscure clarté de l'appareil photographique. Le monde égoïste futile et chaotique
Grand Cahier.483.Dispersion.023.Instantanés.13
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Affût
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Parfois j'arrive, dès le matin,
tête effilochée qui s’étire dans les transparences de la nuit j’observe l’aube
À peine sortie des limbes de ses blanches araignées tissant les eaux du canal
Je guette une mouette plantée ahurie droite sur ses pattes dans l’eau scrutant les cercles
Je clique
d’aucuns disent
Je tire
chasseur dans l’entre-deux sans trop savoir
au feu des yeux
Grand Cahier.554.Dispersion.023.Instantanés.14
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Photographie
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À cet instant qu’avais-je au bord des yeux ?
Quel cadre pouvais-je accorder au vent ?
Un paisible taureau sous les ombrages
Dans les fossés, un peu trop de lumière
Et quatre bois plantés là de travers
Comment s’organisent-elles les choses
Pour vous donner dans l’œil tant de plaisirs ?
La terre est sèche. Trois gouttes de sang
Tachent l’herbe et le mouchoir de plastique
Accroché au barbelé tourne au bleu
Pourquoi les bêtes près de l’abreuvoir
Tremblent-elles comme paille dans l’ombre ?
Quel cadre pouvais-je accorder au vent ?
Un paisible taureau sous les ombrages
Dans les fossés, un peu trop de lumière
Et quatre bois plantés là de travers
Comment s’organisent-elles les choses
Pour vous donner dans l’œil tant de plaisirs ?
La terre est sèche. Trois gouttes de sang
Tachent l’herbe et le mouchoir de plastique
Accroché au barbelé tourne au bleu
Pourquoi les bêtes près de l’abreuvoir
Tremblent-elles comme paille dans l’ombre ?
Grand Cahier.556.Dispersion.023.Instantanés.15
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Trois fois, une autre
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J’ai noté trois fois de suite
une même impression. Je l’ai déposé comme il convient sur un petit morceau de matière
Il est chargé d’une électricité statique, selon le nombre et le code mémorable des couleurs
Je ne m’inquiète pas (du reste) ni de la rime ou du cadrage, c’est du pareil au même
À chaque fois je me dis
« Est-ce le bon moment, suis-je placé au bon endroit »
« Est-ce le bon moment, suis-je placé au bon endroit »
je n’en sais rien – Est-ce important ? Cette question, il me faudra m’en occuper un peu plus tard
Ce que je garde en tête, ce qui compose mon désir tient en un seul et même instant. C’est lui qui me donne le goût
des jardins ouvriers que je vois – un arrosoir des plates-bandes une fontaine improvisée – le feu âcre des feuilles mortes dans un coin retrait
À chaque fois que je me rapproche
à chaque fois c’est la barrière. Roses fleurs des murs. Lierre en plein cœur de la ville
Grand Cahier.564.Dispersion.023.Instantanés.16
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Mehndī
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Elle a de l'ombre au coin des yeux, un mascara de pensées inattendues
Le henné de la fleur de ses mains la fait sourire
Elle a des jambes longues et blanches, lisses des seins frais pressés
Des courbes, à la folie des courbes aussi
Une nuque au duvet d'oisillons qui crie dans l'âme
Elle est fine à malices, vive lorsqu'elle dit les mots choisis qui lui viennent
Et qui l'emportent. Tout en elle est femme vérité, ce qu’elle vaut, ce qu’elle sait
Aussi tient-elle ici – la tête haute
Grand Cahier.132.Dispersion.023.Instantanés.17
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Teiles
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Rideau bleu
fatigué de lumières, délavé de ses intempéries, le réel submerge
de ses couleurs
les replis du tableau
les replis du tableau
Le cadre et la fenêtre ont disparu derrière le voile, la barre à l’horizon des faits, dans la clarté nue
du paysage
Traces monochromes dans les blancs tout d’abord et les bleus puis le soir venu, tâchées de bruns, lanières flamboyantes. Il fallait que le navire et sa cargaison se délivre de sa gangue de glaise, que la matière se révèle, énigmatique pour signer enfin l’étendue de la toile
Formes rondes
à la Rubens qui n’arrivent pas, figures sans visage, aborderez-vous aussi aux coteaux du réel,
endormies dans les limbes
Daniel Caspar - expo. L'envol d'Icare (2012) Grand Arc Noir (1997) |
Grand Cahier.592.Dispersion.023.Instantanés.18
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