L'oiseleur


Un signe d'encre, oiseleur
dénote l'infini
Ton pas s'en va dans l'ombre du feuillage
L'épouvante comme
un trait qui chante, aigu et noir
traverse tout le siècle
Le soleil est une cage de poussière
oiseleur, un feu de la mémoire
sur les talons du chemin
Charles Lapicque
Portraits II
l'oiseleur (1962)

Grand Cahier.030.Refonds.006.Haut et Bas.00

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte