Ighizan en ces lieux songe.
Il pose un genou,
son corps se délasse,
au point noué d'un tapis de Tunis.
Une musique tourne, fait la roue,
s'y mêle une tristesse et le désir
qui va, qui s'agrandit.
Sa tête d'aube libère
une envolée de merles blancs
Dans le grenier, parmi
les feuillets de pluie, les feuillets
de soleil, roi vêtu d’encre et de papier
chaque jour, Ighizan resonge.
Nul ne sait jusqu'où il s'en ira,
nul ne sait s'il franchira.
Grossi de menaces,
tout le ciel se prépare.
Un fin cheveu noir borne sa tombe
Il pose un genou,
son corps se délasse,
au point noué d'un tapis de Tunis.
Une musique tourne, fait la roue,
s'y mêle une tristesse et le désir
qui va, qui s'agrandit.
Sa tête d'aube libère
une envolée de merles blancs
Dans le grenier, parmi
les feuillets de pluie, les feuillets
de soleil, roi vêtu d’encre et de papier
chaque jour, Ighizan resonge.
Nul ne sait jusqu'où il s'en ira,
nul ne sait s'il franchira.
Grossi de menaces,
tout le ciel se prépare.
Un fin cheveu noir borne sa tombe
Encre de Victor Hugo Voilures (1862) |
Grand Cahier.108.Refonds.003.Ighizan.04