Une fois, tu perdis le sens, abstrait de toi-même – Ighizan. Tu perdis la vue, et personne ne voulut te guider. Méconnaître expose au pire
Une fois
le ciel se déchira. Tu voulus t’enfuir pour oublier – courir jusqu’à en perdre le souffle, par-delà les haies jusqu’au bout, jusqu’au pied de cet arbre isolé
Tu levas les yeux Ighizan et, ce que tu vis ce fut, de la douleur la parfaite figure. Car d’elle aussi
tu reçus consolation !
Le métal argenté d'une aile se déploya, les miroirs de son vol sur les champs dévastés. Comme un feu d'herbes piétinées, effacé d’un seul coup par une salve trop violente
Une fenêtre s'ouvrit au jour
Et déclina…
Son cri est un cri d'astres morts
Tu l'écoutes dans les jardins perdus de mai, sur les sentiers qui sont des rêves bleus dans l'âme
Grand Cahier.151.Refonds.003.Ighizan.05