Une fois, tu perdis l'équilibre – Ighizan. Tu perdis ton oreille, rien pour te retenir, rien ni personne. Tu t'exposas au pire
Une fois
le ciel se déchira. Tu voulus t’enfuir, oublier – courir jusqu’à perdre le souffle, après les haies jusqu’au bout, à cet arbre isolé
Tu levas les yeux Ighizan et, de la douleur ce que tu vis ce fut, la parfaite figure
Le métal argenté d'une aile se déploya, les miroirs de son vol sur les champs dévastés. Comme un feu d'herbes piétinées, effacé d’un seul coup par une salve trop violente
Une fenêtre s'ouvrit au jour
Et déclina…
Son cri est un cri d'astres morts
Tu l'écoutes dans les jardins perdus de mai, sur les sentiers qui sont des rêves bleus dans l'âme
Grand Cahier.151.Refonds.003.Ighizan.05
