Le bois de sa tête...


Le bois de sa tête, après des siècles, penche. Casque de biais, cuirasse faussée, fils dormants. L'épée tombe des mains, la rondache inutile. Clouée, les bras ballants, toute de cuivre, la marionnette sicilienne, comme déhanché sca- rabée dans le jour vert

Des ruines d'Agrigente, l'un sur l'autre versés, deux cha- piteaux mêlent à l'acanthe un fouillis de lierre. Une sauge rutile. A propos de légende, la lucarne s'enflamme

Jusqu’à disparaître pour nos yeux lisons les pages d’histoires et de féeries, le toit sera le dernier carré d'om- bres. Sommeil sur des coussins de laine, rouges et bleus de mille nuits

Pupi-cavalieri siciliennes
(XIX siècle)

Grand Cahier.269.Refonds.003.Ighizan.01

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte