Le bois de sa tête, après des siècles, penche. Casque de biais, cuirasse faussée, fils dormants. L'épée tombe des mains, la rondache inutile. Clouée, les bras ballants, toute de cuivre, la marionnette sicilienne, comme déhanché sca- rabée dans le jour vert
Des ruines d'Agrigente, l'un sur l'autre versés, deux cha- piteaux mêlent à l'acanthe un fouillis de lierre. Une sauge rutile. A propos de légende, la lucarne s'enflamme
Jusqu’à disparaître pour nos yeux lisons les pages d’histoires et de féeries, le toit sera le dernier carré d'om- bres. Sommeil sur des coussins de laine, rouges et bleus de mille nuits
Pupi-cavalieri siciliennes (XIX siècle) |
Grand Cahier.269.Refonds.003.Ighizan.02