Il court –
il court au travers des champs
d’herbes mauvaises,
remués de vents et de soleils d'après‑midi –
hurlements de cristal, rayures
dans toute l'étendue
du bleu
Ighizan souffre,
Ighizan pleure au pied de l'arbre.
Sa fuite est improbable,
vers où pourrait-il fuir ?
Il pleure.
Les cercles du ciel
doucement s'engrènent
– Passe la tête et vois
le très grand vide,
animent les astres,
détache une pomme Ighizan.
Aussi longtemps qu'il le faudra, ouvre
une blancheur.
Géomètre puisque tu sais,
aux environs du cœur, donne-nous
l'exacte mesure
il court au travers des champs
d’herbes mauvaises,
remués de vents et de soleils d'après‑midi –
hurlements de cristal, rayures
dans toute l'étendue
du bleu
Ighizan souffre,
Ighizan pleure au pied de l'arbre.
Sa fuite est improbable,
vers où pourrait-il fuir ?
Il pleure.
Les cercles du ciel
doucement s'engrènent
– Passe la tête et vois
le très grand vide,
animent les astres,
détache une pomme Ighizan.
Aussi longtemps qu'il le faudra, ouvre
une blancheur.
Géomètre puisque tu sais,
aux environs du cœur, donne-nous
l'exacte mesure
Camille Flammarion D'après la gravure de L'atmosphère, météorologie populaire (1888) |
Grand Cahier.109.Refonds.003.Ighizan.03