Mains patientes qui tracez, cerise, grain de raisin ou quelque forme de silice entre les aspérités de cette nuit, longue et sans abri, où le jour prendrait écueil - notre nuit soumise aux vents, et tous rivages d'îles perdus
Mains prudentes, dites-nous puisque les voix sont éteintes, dites-nous ce qui nous sauve. Qui décide ? Est‑ce l'absente ?
Sur la planche au noir, en merveille vous posez, mains adroites, ces fruits ronds, ces humbles vases ou cette horloge qui ne bat
Le temps suit-il un autre cours ? Simplement. Ni cumul du soir, ni fraîcheur de l'aube
Mario Avati Fleurs de lune - Manière noire (1988) |
Grand Cahier.067.Refonds.001.Solitudes.02