Météore


Avant que d'entrer tout de go par la fenêtre avec ces yeux de loutre vive, tes toques du vent, tes fourrures, laisse ! que je tourne la tête trop soudain
Le temps

Je te salue, sort incertain du soir qui sombre. La boîte a roulé du monde empli d'un bruit d'os

L'aurai-je aimé l'éblouissante eau bleue du ciel, solide sur les toits sonnant comme bille qui bondit, et tant, qu'aux pavois de la fête je te hisserai
Météore !

Albrecht Dürer
Melencolia I
(1514)

Grand Cahier.261.Refonds.003.Ighizan.00

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte