L'offrande n'a pas de fin...


L'offrande n'a pas de fin, elle abrite en elle une pulpe divine

Voici des attiers, des bibaciers, des goyaviers qui poussent à hauteur de l'amandier en plein vent

Ces fruits verts de la grosseur d'une poire sont des plants d'Amérique, on les sert comme les figues, en hors-d'œuvre, on les offre au dessert, non pour les manger salés mais pour en faire une pâte crémeuse, la mêlant de sucre et de jus de citron galet

Que doit-on préférer la crème de la zatte ou l’avocat ? Une datte de Saint-Paul, ou bonne et lourde une mangue de la partie du vent ?

Les yeux sont une pulpe candide au supplice

Paul Gauguin
Nature morte avec des mangues
(1893)

Grand Cahier.142.Refonds.003.Ighizan.11

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte