Sur ce toit, seul au monde
Voir, c’est être éloigné
lucide et arrêté.
Analysant cela je
deviens étranger
À trop voir on s’aveugle,
on en perd le langage
les choses se retirent
Être homme, c’est savoir
l’incompréhensible
et le sans-fond de la boite
Il y a des paquets
qui sont bien ficelés
dont l’adresse est nulle part
Il y a des couteaux
ou des clefs pour ouvrir
Il y a les livres (des autres)
dont les pages sont blanches
ou remplies de poussière,
et il faut les récrire
– L’émotion est dehors
dans la clarté, multiple
– L’émotion est dedans
unitive et profonde
Une pensée me revient.
S’écoule une rivière
Voir, c’est être éloigné
lucide et arrêté.
Analysant cela je
deviens étranger
À trop voir on s’aveugle,
on en perd le langage
les choses se retirent
Être homme, c’est savoir
l’incompréhensible
et le sans-fond de la boite
Il y a des paquets
qui sont bien ficelés
dont l’adresse est nulle part
Il y a des couteaux
ou des clefs pour ouvrir
Il y a les livres (des autres)
dont les pages sont blanches
ou remplies de poussière,
et il faut les récrire
– L’émotion est dehors
dans la clarté, multiple
– L’émotion est dedans
unitive et profonde
Une pensée me revient.
S’écoule une rivière
Jacques Pasquier Chrysalide (2003) |
Grand Cahier.639.Alentour de Soares.003.Quelques intranquillités.12