Si vivre c’était de se tenir à la fenêtre
Éternellement immobile
Comme un panache de fumée
Si vivre était toujours
Ce même instant crépusculaire
Venu endolorir la courbe des collines
Si vivre était du moins
Ne rien commettre aucune action
Ne rien permettre
À nos lèvres blanchies du péché d’un seul mot
Si vivre était
Pouvoir tenir cet impossible
Éternellement immobile
Comme un panache de fumée
Si vivre était toujours
Ce même instant crépusculaire
Venu endolorir la courbe des collines
Si vivre était du moins
Ne rien commettre aucune action
Ne rien permettre
À nos lèvres blanchies du péché d’un seul mot
Si vivre était
Pouvoir tenir cet impossible
Pablo Picasso Table devant la fenêtre à Saint-Raphaël (1919) |
Grand Cahier.603.Alentour de Soares.003.Quelques intranquillités.13