Aux approches


Il y a beaucoup trop de blanc
De cris d’ivoire en haut des toits
Comment pourrais-je regarder ?

Je ferme l’œil au blanc qui hurle.

Que puis-je espérer des fumées
Des suies du foyer qui s’élèvent
L’air est une étoffe d’eau grise

Le dernier coin de bleu s’efface
Un froid intense s’est blotti
Au carré neutre du clocher –

Roux de gueule chassant qui passe

Les aboiements furieux d’un chien
De mur en mur se répercutent
Vont se perdre dans les lointains

Paul Klee
« L'homme approximatif » de Tristan Tzara
(1931)

Grand Cahier.112.Révolvie.032.L'univers de la chauffe.12

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte