À notre époque,


quel risque y a-t-il pour l'ouvrier à marcher sur une poutre ? L'œil clos, le front couvert de cendre, ne voyant rien des fumées rousses qui lentement s'échappent au-dessous de lui, ignorant tout du danger des cuves d'huile, des bains irisés d'acides verts. Il avance loin du sol jonché de pailles. On lui crie après d'en bas, on l’invective à coup d’ordres impératifs, de prétendus conseils de prudence. Qu'importe ! Il avance, il s'obstine, il veut atteindre le toit chauffé de tôle que perce une triste lucarne de poussière et de feu

Fernand Léger
Les Constructeurs (1950)

Grand Cahier.075.Révolvie.L'univers de la chauffe.07

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte