Tu es, printemps d'or
Vêtu d'éclats, de glace et d'eau,
Mon souvenir.
Tu es printemps, grandi de belle humeur
Au vert village
de Normandie
Comment pourrais-je t’oublier ?
Le jour s'étonne en suivant le ruisseau
C'est un endroit désert. Les champs
Sont barbés d'orge,
Ils sont monde et perle, ils sont beaux
Le givre est dans la pierre
J'entends le clocher carré qui tinte
Sous le ciel dégagé, là-haut,
Une frayeur tourne sans cesse –
Le temps vivifié, a blanchi et s'illumine
Un merle éperdument va siffler
Des bois rougis
Vêtu d'éclats, de glace et d'eau,
Mon souvenir.
Tu es printemps, grandi de belle humeur
Au vert village
de Normandie
Comment pourrais-je t’oublier ?
Le jour s'étonne en suivant le ruisseau
C'est un endroit désert. Les champs
Sont barbés d'orge,
Ils sont monde et perle, ils sont beaux
Le givre est dans la pierre
J'entends le clocher carré qui tinte
Sous le ciel dégagé, là-haut,
Une frayeur tourne sans cesse –
Le temps vivifié, a blanchi et s'illumine
Un merle éperdument va siffler
Des bois rougis
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André Lemaitre Paysage normand (1975) |
Grand Cahier.040.Révolvie.030.Les effets de l'aube.13