Dans l'univers de la chauffe, l'homme en bleu connaît bien l'odeur du fioul. Ces traces brunes lui font penser aux longues lanières de varech qui recouvrent la plage. Pour entrer dans le local, on doit appuyer fortement sur la barre d'une porte métallique. La peinture est usée. Les murs de parpaings sont nus, on respire un air sec. Aucun meuble aucun outil rien ne doit être abandonné dans le voisinage du feu. Une force commande ici tout l'immeuble. Chaque jour, l'homme revient et s'inquiète du niveau de l'aiguille. L'hiver est refoulé, la neige a fondu. Il surveille
Fernand Léger Le remorqueur (1920) |
Grand Cahier.076.Révolvie.003.L'univers de la chauffe.08