Dans l'univers de la chauffe,


l'homme en bleu connaît bien l'odeur du fioul. Ces traces brunes lui font penser aux longues lanières de varech qui recouvrent la plage

Pour entrer dans le local,
on doit appuyer fortement sur la barre
d'une porte métallique

La peinture est usée. Les murs de parpaings sont nus, on respire un air sec. Aucun meuble aucun outil rien ne doit être abandonné dans le voisinage du feu
Une force commande
ici

tout l'immeuble
Chaque jour, l'homme revient et s'inquiète
du niveau de l'aiguille

L'hiver est refoulé, la neige a fondu
Il surveille

Fernand Léger
Le remorqueur
(1920)

Grand Cahier.076.Révolvie.032.L'univers de la chauffe.08

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte