Affins


L'été a chuté par la fenêtre
a décliné de désespoir
la fenêtre grande ouverte
on a tout épuisé
tout est consommé
au fond du puits
rien ne reste
plus une

eau

Plus rien à pardonner
plus rien à oublier

que reste-t-il à partager ?

Ne veux-tu pas pleurer
ne veux-tu pas chanter

le soir rougit par la fenêtre
Quelque chose pourrait-il

s’annoncer ici encore
un ailleurs existe-t-il ?

Ma sœur, retrouvons la liberté
que chacun s’accorde à sa mesure

Loïc Le Groumellec
Mégalithes (2004)

Grand Cahier.056.Révolvie.003.L'univers de la chauffe.11

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte