Les Lusiades


Ainsi nous ouvrîmes ces mers

Que nulle génération n'avait ouvertes avant nous, voyant les îles nouvelles et les cieux nouveaux qu'avait découverts Henri le généreux

Laissant à main gauche les monts et les bourgs de Mauritanie, terre où jadis régna Antée

Car à main droite une autre terre, nous n'avons pas la certitude mais de son existence la présomption

***

« Assi fomos abrindo aqueles mares.
Que geração algùa não abriu,
As novas llhas vendo e os novos ares
Que o generoso Henrique descobriu ;
De Mauritânia os montes e lugares,
Terra que Anteu num tempo possuiu
Deixando à mão esquerda, que à direita
Não há certeza doutra, mas suspeita. »

Luís Vaz de Camões, Os Lusiades – Canto V Estrofe 4

Camoëns par François Gérard
(1770-1837)

Grand Cahier.166.Cahier bleu-vert.005.Le horzain.06

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte