La colline


La colline est, visage défait batailleuse
Les premiers regards vont à la fenêtre ouverte

Ce sont des herbes pour tourment
De fraîches larmes qui reviennent
Une alouette surgit, monte

– Ô palpite sertie dans la clarté de l'air !

Tous les camps de nuit se retranchent
En bas dans la broussaille, sous
La terre en désordre ils s’enfouissent

Ce matin c'est le sacre du jour Le toit bleu
L'abri de qui attend amasse l'or du ciel

Chuta Kimura
Le jardin vert
(1975)

Grand Cahier.043.Révolvie.001.Les effets de l'aube.04

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte