La colline


La colline est, visage défait, batailleuse.
Les premiers regards vont à la fenêtre ouverte

Ce sont des herbes pour tourment
(fraîches larmes)
D'entre elles, une alouette monte

O palpite sertie dans la clarté de l'air !
Tous les camps de la nuit se retranchent en bas
dans la broussaille

Ce matin c'est le sacre du jour. Le toit bleu,
l'abri de qui attend, amasse l'or du ciel
Chuta Kimura
Le jardin vert
(1975)

Grand Cahier.043.Révolvie.001.Les effets de l'aube.09

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte