j‘aime quand s’éveille la ville
m’en aller chercher le premier
le long des rues tranquilles
un moment les effets de l’aube
c’est une fenêtre qui s’ouvre
juste au-dessous du ciel
c’est un matin acide et frais
qui se ranime sur les toits
jeu d’ombre et de lumière
la nuit s’éloigne
» joli museau de Zibeline «
de tes bras blancs
écarte les volets
joyeusement
draps blancs défaits
le jour respire
m’en aller chercher le premier
le long des rues tranquilles
un moment les effets de l’aube
c’est une fenêtre qui s’ouvre
juste au-dessous du ciel
c’est un matin acide et frais
qui se ranime sur les toits
jeu d’ombre et de lumière
la nuit s’éloigne
» joli museau de Zibeline «
de tes bras blancs
écarte les volets
joyeusement
draps blancs défaits
le jour respire
Robert Delaunay Les Fenêtres simultanées sur la ville (1912) |
Grand Cahier.035.Révolvie.001.Les effets de l'aube.04