AGORA MESMO, QUE ESTOU INERTE NO ESCRITÓRIO,
E FORAM TODOS ALMOÇAR SALVO EU, FITO,
ATRAVÉS DA JANELA BAÇA,
O VELHO OSCILANTE
E FORAM TODOS ALMOÇAR SALVO EU, FITO,
ATRAVÉS DA JANELA BAÇA,
O VELHO OSCILANTE
Lorsque la vie s’arrête,
que les collègues sont partis manger, inerte
en face du bureau là-bas sur le trottoir,
ne reste plus que ce vieil homme, je
l’observe par la vitre
indifférent –
attentif à l’inexistant – ne connaissant de la justice,
que l'injustice
Bientôt, son regard sans plus rêver / se détourne,
à jamais il s’écarte des hommes
Ce qu’il fut dans sa vie, quelle importance !
que les collègues sont partis manger, inerte
en face du bureau là-bas sur le trottoir,
ne reste plus que ce vieil homme, je
l’observe par la vitre
indifférent –
attentif à l’inexistant – ne connaissant de la justice,
que l'injustice
Bientôt, son regard sans plus rêver / se détourne,
à jamais il s’écarte des hommes
Ce qu’il fut dans sa vie, quelle importance !
Parti et revenu, aucun bâti, aucun oukase qui fut dit, jamais n'a résisté au temps. Les rêves jusqu’au bout
sont épuisés
Je le vois lentement s’éloigner
disparaître
dans un angle absolu,
Je le vois lentement s’éloigner
disparaître
dans un angle absolu,
son devoir de symbole accompli. Se pourrait-il dès lors qu’il n’ait jamais vécu ?
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Mohammed Kamici Sans titre (1942-2003) |
Grand Cahier.622.Alentour de Soares.043.Quelques intranquillités.08