ESTAS PÁGINAS, EM QUE REGISTO COM UMA CLAREZA QUE DURA PARA ELAS, AGORA MESMO AS RELI E ME INTERROGO.
Les pages perdues où je consigne / Ces quelques instants de mon passé / Je les lis parfois et m’interroge / Sur leur poids de sens et de possibles
À quoi ont-elles bien pu servir / A qui serviront-elles encore / Qui était celui qui écrivait
Suis-je moi-même lorsque j’écris / Disparu depuis long- temps plus loin / Absent. Où suis-je en cet instant, /
cœur
/ tors,
brûlé, épuisé de lumière / Comme le tournesol drama- tique / Homme là-haut distinguant mal les / Aîtres des vivants dans la vallée
COMO ALGUÉM QUE, DE MUITO ALTO, TENTE DISTINGUIR
AS VIDAS DO VALE ...
AS VIDAS DO VALE ...
É NESTAS HORAS DE UM ABISMO NA ALMA
QUE O MAIS PEQUENO PORMENOR ME OPRIME / COMO UMA CARTA DE ADEUS.
QUE O MAIS PEQUENO PORMENOR ME OPRIME / COMO UMA CARTA DE ADEUS.
Ainsi je me contemple moi-même / Paysage indistinct très confus / Brouillard dans l’âme – nu accablé
Comme une lettre d’adieu qu’on ferme / Sous l’étouf- fement des conclusions
Perpétuellement je me réveille / À l’envi de crier à tue-tête / Ressortissant d’un sommeil profond
Allant d’une sensation à l’autre / Comme le cortège des nuages / parsemant de soleils reverdis / l’herbe tâchée d’ombres des prairies
![]() |
Salvador Dali Les Efforts stériles Cenicitas \ Petites cendres (1927-1928) |
Grand Cahier.624.Alentour de Soares.043.Quelques intranquillités.09