O SILÊNCIO QUE SAI DO SOM DA CHUVA ESPALHA-SE,
NUM CRESCENDO DE MONOTONIA CINZENTA,
PELA RUA ESTREITA QUE FITO
NUM CRESCENDO DE MONOTONIA CINZENTA,
PELA RUA ESTREITA QUE FITO
Le sommeil qui naît des bruits de la pluie s’enfonce De tout le poids de sa monotonie grisâtre Dans le lit de la rue dans l’obscur
J’essaie de me tenir éveillé, debout contre la vitre
Mais cette chute effilochée d’une eau m’entraîne Vers ces fonds où n'existe plus rien où il n’est plus rien à éprouver Ni les pensées ni les joies communes Ni les fortes distinctions qu’apporte
l’en-dehors au cœur. Et que reste-t-il de l’être alors ?
face à la tristesse de la pluie extérieure Les lointains disparus aux vallées encaissées Le frais et le rose multiple des montagnes
SER QUALQUER COISA QUE NÃO SINTA O PESAR DE CHUVA EXTERNA,
NEM A MÁGOA DA VACUIDADE ÍNTIMA...
PERDER-SE ENTRE PAISAGENS COMO QUADROS
NÃO-SER A LONGE E CORES...
NEM A MÁGOA DA VACUIDADE ÍNTIMA...
PERDER-SE ENTRE PAISAGENS COMO QUADROS
NÃO-SER A LONGE E CORES...
![]() |
Rue pavé sous la pluie Au bout de la rue (4 mars 1930) |
Grand Cahier.612.Alentour de Soares.043.Quelques intranquillités.03