Une bruine de soleil soudain traversant les nuages expose la ville indubitable la ville où je vis au grand jour
Bien des indécisions de mon passé remontent à la surface. Une chose est certaine pourtant, celle que l’on voit depuis le pont qui enjambe une eau toujours nouvelle
Cette ville où je suis et qui m’est inconnue
– étranger sans mémoire, ne sachant pas comment il a pu parvenir jusqu’ici –
Car s’ignorer soi-même c’est vivre, s’affairer est le lieu du penser. La seule pensée le seul souci pour la plupart. Mais cette bruine d’un seul coup lustrale c’est notre motion
Notre monade la plus intime et la plus extrême, terre ouverte tout autant que fermée. Le cri remonté du fond de l’âme
Pascal Brachet Ciel de Paris I (2018) |
Grand Cahier.610.Alentour de Soares.003.Quelques intranquillités.02