ABRO A JANELA PARA O VER. NÃO O VEJO AINDA. SAIU.
TEVE, PARA COMIGO, O DEVER VISUAL DE SÍMBOLO;
ACABOU E VIROU A ESQUINA.
SE ME DISSEREM QUE VIROU A ESQUINA ABSOLUTA,
E NUNCA ESTEVE AQUI,
ACEITAREI COM O MESMO GESTO COM QUE FECHO A JANELA AGORA.
TEVE, PARA COMIGO, O DEVER VISUAL DE SÍMBOLO;
ACABOU E VIROU A ESQUINA.
SE ME DISSEREM QUE VIROU A ESQUINA ABSOLUTA,
E NUNCA ESTEVE AQUI,
ACEITAREI COM O MESMO GESTO COM QUE FECHO A JANELA AGORA.
Chaque fois
que j’ai voulu bâtir, usant du matériau de mes rêves, par habitude machinant ce beau symbole qui vise le grand autre
chaque fois
surgissait de cette immensité, un vide une béance ouverte plus avant, qui me bousculait comme une marion- nette, comme un pantin par le travers, pauvre bout de chif- fon ballotté par le vent
Je me trouvais à chaque fois
un peu plus désarmé, vacant au hasard dans les rues désertes, ne sachant plus quels étendards hisser des prochaines batailles
À chaque fois
je n’ai pu retenir pas même une fleur, une fleur sanglan- te des marais, baignée d’une eau de clair de lune
Marchant avec difficulté,
ignorant aveuglé, chaque fois m’enfonçant plus avant dans la boue et la tourmente des roseaux
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Gustave Moreau Ulysse et les sirènes (1898) |
Grand Cahier.621.Alentour de Soares.04.Quelques intranquillités.07