Cet ultime élément, d’une éternelle
durée, à peine plus
durée, à peine plus
qu’un photophore,
ce quoi d’agglutiné trois fois,
cet indémêlable protos,
et la spirale de ces frères sont-ils
tous
des dieux-pó tournoyant un peu
d’un angle et ½ (en deux tours,
depuis longtemps matière,
et pourquoi donc ?) traînés
dans l’eau claire ou précipité
d’un hasard flamboyant…
ce quoi d’agglutiné trois fois,
cet indémêlable protos,
et la spirale de ces frères sont-ils
tous
des dieux-pó tournoyant un peu
d’un angle et ½ (en deux tours,
depuis longtemps matière,
et pourquoi donc ?) traînés
dans l’eau claire ou précipité
d’un hasard flamboyant…
mais, c’est un moi toujours
dans l’espace et le temps
qui le dit le perçoit
dans l’espace et le temps
qui le dit le perçoit
l’Univers
par la lucarne de ses yeux
et par l’aiguille de son ouïe
à la dérobée – toutefois
infime de l'immense, immense de l'infime,
ni accèdant que par
le toucher grossier de ses mains
Et qui brait comme un âne !
et par l’aiguille de son ouïe
à la dérobée – toutefois
infime de l'immense, immense de l'infime,
ni accèdant que par
le toucher grossier de ses mains
Et qui brait comme un âne !
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| Roberto Matta X-space and the ego (1945) |
Grand Cahier.637.X.Y.Z.00
