Répit


Assis dehors dans la froid, emmitouflé j’écoute l’hiver ce qu’il dit ce matin

et étrangement n’entends que des combats
de chants d’oiseaux

Rien n’est encore décidé,

la sirène d’alarme des humains sur le carreau du toit d’ardoise est silencieuse

– Le cercle suspendu des lettres ballotte dans l’air gelé, le ruban rouge des travaux l’entoure –

En cet instant, rien n’est à craindre
Julius Baltazar
Tempête sur Hu-Tu-Fu
(1993)


Grand Cahier.683.Intérieurs, Extérieur Voix.045.28

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte