La meute


Féroce rassemblée, la meute
à l’orée du bois Clairs, des feux
dénués de sens

/ des feux encerclent la victime

La meute des vagues déferle
sur l’estran, dénuée de bleu
écume aux dents

/ des mots de mort

réapparaissent lentement
où la vague reflue, laissant
les os d’une carcasse

/ halo de lunes sur le sable
Gustave Courbet
La mer orageuse ou La vague
(1869)

Grand Cahier.658.Intérieurs Extérieur Voix.044.D'un autre lisard.19

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte