Et le fil que nous tissons
sans rien savoir
il provient des visages
il nous délivre et nous relie au monde
Car un jour nous y fûmes jeté
sans rien savoir encore
Et peu à peu se dissipe les nuées
se forme une texture
le cri précipite mais l’aiguille ressort
et noue des liens
mots et corps
depuis toujours visibles
dans l’air qui se retire à l’extrême
liens très forts qui piquent la chair
et donne un son un sens
une écriture
sans rien savoir
il provient des visages
il nous délivre et nous relie au monde
Car un jour nous y fûmes jeté
sans rien savoir encore
Et peu à peu se dissipe les nuées
se forme une texture
le cri précipite mais l’aiguille ressort
et noue des liens
mots et corps
depuis toujours visibles
dans l’air qui se retire à l’extrême
liens très forts qui piquent la chair
et donne un son un sens
une écriture
Jackson Pollock Number 17A (1948) |
Grand Cahier.668.Corps et visages.002.D'un autre lisard.29