Tout d'abord
surgit le houppier du cri
membres et gestes désarticulés
tout le désordre des affects
jusqu'à
ce que soit assouvi, et la faim et la soif
Puis vient la neutralité d'un sommeil
profond, paisible enfin
À nouveau, le retour à l'équilibre
et le flou originel le mi-
discret mi-
continu qui précipite et s'écarte
laissant émerger l'unique fond noir
de l’œil
doublé autant que redoublé
Ensuite viendra le pli
le face-à-face troublé d'amour
qui lentement se détache
et prend son lieu
et s'ouvre à l'autre en vis-à-vis
– Mais il n'est de commencement que de soi-même –
un premier signe,
la trace laissée d'une courbe
disant une absence (ou un retrait qui s'apprête)
le creusement d'un
recueil
pour l'extase d'un sourire
surgit le houppier du cri
membres et gestes désarticulés
tout le désordre des affects
jusqu'à
ce que soit assouvi, et la faim et la soif
Puis vient la neutralité d'un sommeil
profond, paisible enfin
À nouveau, le retour à l'équilibre
et le flou originel le mi-
discret mi-
continu qui précipite et s'écarte
laissant émerger l'unique fond noir
de l’œil
doublé autant que redoublé
Ensuite viendra le pli
le face-à-face troublé d'amour
qui lentement se détache
et prend son lieu
et s'ouvre à l'autre en vis-à-vis
– Mais il n'est de commencement que de soi-même –
un premier signe,
la trace laissée d'une courbe
disant une absence (ou un retrait qui s'apprête)
le creusement d'un
recueil
pour l'extase d'un sourire
|
|
| Odilon Redon La Coupe du devenir (1894) |
Grand Cahier.675.Intérieurs Extérieur Voix.045.Corps et visages.36