Plus tu t'approches (il en existe encore)
de la bûche dans l’âtre
plus tu t’approches de la flamme
plus elle / brûle ton visage et
davantage en elle
ton cœur en son cœur disparaît L’endroit d’où elle
provient et s’évanouit comme une illusion, comme
un mirage qui tremble dans l’air – s’éloigne
et devient cendre
Plus tu te rapproches du sens, existe-t-il encore
plus celui-ci clarifie ton regard
et davantage en son cœur
disparaît ton cœur L’endroit d’où il
provient et s’évanouit comme une illusion, comme
un mirage qui tremble, etc.
Mais ta main parcourt la page, pour y tracer
les signes d’une cendre
puis vient l’hiver, la nuit, la rafale des jours,
les vêtements mouillés, / l’oubli
alors tu t’assoies sur un banc, une chaise à la table
auprès d’un livre ouvert
Et plus tu suis les lignes de cendre sur la page
à recomposer ainsi la vie, ses meutes, les corps
au sortir d’un rêve
plus ton désir sans fin renaît
et ton oreille entend la bûche qui flambe à nouveau
réchauffant ton visage
de la bûche dans l’âtre
plus tu t’approches de la flamme
plus elle / brûle ton visage et
davantage en elle
ton cœur en son cœur disparaît L’endroit d’où elle
provient et s’évanouit comme une illusion, comme
un mirage qui tremble dans l’air – s’éloigne
et devient cendre
Plus tu te rapproches du sens, existe-t-il encore
plus celui-ci clarifie ton regard
et davantage en son cœur
disparaît ton cœur L’endroit d’où il
provient et s’évanouit comme une illusion, comme
un mirage qui tremble, etc.
Mais ta main parcourt la page, pour y tracer
les signes d’une cendre
puis vient l’hiver, la nuit, la rafale des jours,
les vêtements mouillés, / l’oubli
alors tu t’assoies sur un banc, une chaise à la table
auprès d’un livre ouvert
Et plus tu suis les lignes de cendre sur la page
à recomposer ainsi la vie, ses meutes, les corps
au sortir d’un rêve
plus ton désir sans fin renaît
et ton oreille entend la bûche qui flambe à nouveau
réchauffant ton visage
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Paul Klee Feuer Abens (1929) |
Grand Cahier.657.Intérieurs Extérieur Voix.044.D'un autre lisard.18