Si je dis, c'est que mon dire
m'y force
Qu’est-il de plus dénudés
à toutes intempéries
que la main,
visage et la voix entrainant
mais la main qui offre un salut
non celle-là donnant du poing
froide et refermé sur soi-même
Vous emmitonneriez-vous dans les martes
que rien n'y ferait
Et moi, je suis diogène tout face
fragile et nu ayant jeté ses vieilles hardes
à tous les vents, exposé aux frimas
m'y force
Qu’est-il de plus dénudés
à toutes intempéries
que la main,
visage et la voix entrainant
mais la main qui offre un salut
non celle-là donnant du poing
froide et refermé sur soi-même
Vous emmitonneriez-vous dans les martes
que rien n'y ferait
Et moi, je suis diogène tout face
fragile et nu ayant jeté ses vieilles hardes
à tous les vents, exposé aux frimas
Je suis... de nature, loin de l'artifice de vos cages, des bonnets de vos têtes
visage toujours voix –
répondant présent à qui
– ne serait-ce qu'une fois,
s'annonce différent
répondant présent à qui
– ne serait-ce qu'une fois,
s'annonce différent
Jules Bastien-Lepage Diogène (1873) |
Grand Cahier.677.Corps et visages.002.D'un autre lisard.38