Et si je dis, c'est que mon dire
m'y force
Qu’y a-t-il de plus dénudés,
à tous les airs, à toutes les intempéries
que la main,
visage et la voix entraînant
Mais la main qui offre un salut
non celle-là donnant du poing
froide et refermé sur soi-même
habillé d'escarres, très agîté
de sérieuses pensées, escarbillé,
emmitouflé dans les martes jusqu'aux oreilles,
rien n'y fait car, Diogène je suis,
tout face fragile
et nu, ayant jeté ses vieilles hardes
à tous les vents, exposé aux frimas
... dirais-je de nature ?
loin de l'artifice de vos cages,
des bonnets sur vos têtes
visage toujours voix, répondant
présent à qui s'approche et s'annonce
– ne serait-ce qu'une fois,
différent
m'y force
Qu’y a-t-il de plus dénudés,
à tous les airs, à toutes les intempéries
que la main,
visage et la voix entraînant
Mais la main qui offre un salut
non celle-là donnant du poing
froide et refermé sur soi-même
habillé d'escarres, très agîté
de sérieuses pensées, escarbillé,
emmitouflé dans les martes jusqu'aux oreilles,
rien n'y fait car, Diogène je suis,
tout face fragile
et nu, ayant jeté ses vieilles hardes
à tous les vents, exposé aux frimas
... dirais-je de nature ?
loin de l'artifice de vos cages,
des bonnets sur vos têtes
visage toujours voix, répondant
présent à qui s'approche et s'annonce
– ne serait-ce qu'une fois,
différent
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| Jules Bastien-Lepage Diogène (1873) |
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