Il n’est pas de réalité
sans un rendu de langue
Le réel est inatteignable
Les choses s’habillent de mots
qui se retroussent et nous sidèrent
Nous nous taisons afin d’en jouir
Si nous savons qu’il faut
mordre au lait de la mère
tout le sens qu’elle nous donne
n’est pas le tout du monde
La langue est là qui veille
auprès de l’endormi
sans un rendu de langue
Le réel est inatteignable
Les choses s’habillent de mots
qui se retroussent et nous sidèrent
Nous nous taisons afin d’en jouir
Si nous savons qu’il faut
mordre au lait de la mère
tout le sens qu’elle nous donne
n’est pas le tout du monde
La langue est là qui veille
auprès de l’endormi
Georges de la Tour La Madeleine au livre (1630-1632) |
Grand Cahier.660.Intérieurs Extérieur Voix.001.D'un autre lisard.21